UNE JOURNÉE TOXIQUE

Il n’est maintenant plus possible d’éviter l’environnement pollué.

Pour faire suite à nos autres articles sur l’épigénétique (mettre le lien de l’article), le spectre qualitatif des choix alimentaires (mettre le lien de l’article)et celui sur l’introduction du concept de méthylation, nous aimerions vous mettre en contexte quant à la réalité toxique qui est vécue à des degrés variables par la majorité des individus. Le Nord-Américain moyen a plusieurs centaines de composés synthétiques chimiques dans leur corps. Il n’est pas mystérieux pour nous de concevoir que les taux de cancer et de maladies dégénératives continuent de grimper, particulièrement dans les pays industrialisés où l’on délaisse de saines habitudes de vie. Les gens sont fatigués, vivent des douleurs et sont déprimés plus que jamais.

Il est clair que pour n’importe quel rétablissement, que ce soit du méthylmercure, de l’ère de la pétrochimie ou pour se remettre d’une relation difficile, la règle numéro 1 demeure la même : comprendre la situation et la concevoir comme problématique. Ensuite, de vouloir agir et de retirer le problème à sa ou ses sources. Pendant les dernières décennies, le concept de la pollution n’était qu’épisodique dans les nouvelles médiatiques ; loin de faire partie du quotidien de tous, beaucoup l'a percevait comme illusoire. On était loin de concrètement percevoir notre époque comme celle avec le plus de composés chimiques de toute l’ère d’existence des humains. En fait, 85 000 nouveaux produits de synthèse ont été introduits dans l’environnement dans les dernières décennies.  La majorité ne sont PAS testés pour leur innocuité chez l’homme par la EPA ou d’autres agences1.

Regardons un début de journée pour un Nord-Américain. 

Après une nuit à dormir d’un sommeil léger, on se lève sur un matelas qui est imprégner de retardant à flammes, qui libère des éthers diphényle polybrominé et des gaz formaldéhyde2que le corps absorbe partiellement. On cherchera souvent à s’hydrater avec de l’eau. Si sa provenance est d’une bouteille de plastique, elle contiendra des phtalates causant l’infertilité et qui sont liés à des cancers3. Si plutôt elle vient du robinet, et qu’elle n’est pas filtrée, c’est d’autres agents toxiques qui s’y trouveront. Pour se déplacer d’une pièce à l’autre, on marchera sur le tapis menant vers la salle de bain, qui fut traitée avec du styrène4et du benzène5. Une fois dans la salle de bain, le lavage des dents se fait avec du dentifrice au fluor 6,7contenant du titanium de dioxyde (cause des lésions précancéreuses)8et de l’aspartame. Puis, on rince le tout avec du ListerineTM qui contient des colorants et des agents rehausseurs de gouts. Pour sentir ‘’bon’’, on se met du désodorisant. Il contient souvent des produits chimiques tels que des parabènes, du propylène glycol (un lubrifiant, toujours à l’étude pour sa toxicité), des phtalates cancérigènes pour maintenir les colorants et fragrances synthétiques. Selon la FDA, nous utilisons en moyenne 9 produits d’hygiènes par jour, contenant plus de 100 ingrédients chimiques !9Finalement, avant de commencer réellement la journée productive, beaucoup d’entre nous prennent des médicaments de synthèse pharmaceutiques de divers types (avec leurs effets secondaires). Après avoir bu assez d’eau dans la matinée, nous retournons à la toilette pour uriner des médicaments ou leurs métabolites, qui ultimement ne seront pas filtrés par les municipalités.10

De retour dans la chambre à coucher, on s’habillera d’une chemise fraîchement sortie de chez le nettoyeur avec des résidus et fumées de trichloréthylène et n-hexane, des composés qui ont été démontrés des dommages sur les cellules nerveuses, la perte de mémoire, des anormalités des cellules du cœur et en lien avec des cancer.11 Si nous portons des vêtements de fabriques synthétiques, ces plastiques ou composés pétrochimiques vous exposes aux évaporation des plastiques, qu'il est possible respirer ou aspirer par la peau sur le long terme. Les vêtements de vos enfants contiennent probablement des retardant à flammes qui sont connus pour libérer du bromine affectant directement la santé métabolique par ses actions néfastes sur la glande thyroïde. 12,13,14

En arrivant à la cuisine, on se préparera un bol de céréales rapidement. Ces céréales contiennent du soya ou maïs génétiquement modifiés, peut-être du sirop de maïs haut en fructose qui contient des résidus avec métaux lourds15, et une dizaine d’autres composés chimiques.

Ce n’est pas nécessaire d’aller plus loin, vous saisissez notre point: nos habitudes culturelles modernes et l’environnement toxique que nous avons créé fait en sorte que déjà dans les premières heures de la journée, nous absorbons des dizaines de composés chimiques. Une fois à l’extérieur, l’air n’est pas de qualité dans la majorité des villes du monde, les voitures contiennent du plomb dans l’essence qui s’en échappe. Les bureaux ne sont pas mieux que nos maisons; le lunch n’est pas mieux que votre déjeuner et le souper au restaurant-minute non plus! Nous faisons face à un nombre d’assauts environnementaux, des contaminants radioactifs et de la pollution électromagnétique.

Une diète équilibrée, «procœur », végétarienne/lienne ne nous ‘’sauvera’’ pas comme certains gurus osent avancer. Bien que certaines évitent des toxiques de l’environnement qui sont dans les viandes conventionnelles ou les poissons16. Ces diètes sont assez basses en nutriments clés pour supporter les phases de détoxification du foie. On mentionnera notamment les acides aminés soufrés, la vitamine B12 parmi bien d’autres (Mettre un lien vers l’article de Marie-Soleil sur le végétarisme ?). Ces diètes laissent ces individus souvent plus susceptibles à l’accumulation de métaux lourds par manque d’apports nutritifs. Le portrait peut paraître alarmant, mais les solutions à nos problèmes de toxicité alimentaires et environnementales existentet continueront d’augmenter en nombre maintenant que la science s’y intéresse beaucoup.

Nos corps ont des processus biochimiques naturels qui fonctionnent très bien lorsque l’on retire ce qui est dommageable et nous assurons une diversité de nutriments clés nécessaires.Plus que jamais, nous avons besoin de grands volumes de composés provenant des plantes sous forme de légumes verts feuillus et autres fibreux, dont fermentés et à ceux aux propriétés médicinales. Nous avons besoin d’aliments non transformés.  Ce qui veut dire d’orienter uniquement ces choix vers des aliments non irradiés, traités chimiquement ou en provenance du génie génétique; de supporter nos fermiers locaux et ceux qui élèvent les animaux éthiquement et de façon durable.

Nombreuses sont les équipes de chercheurs qui s’efforcent à rechercher et créer des formules avec des composés naturels qui nous permettront de naviguer cette période toxique avec support et énergie. C’est pourquoi on vous conseillera également de considérer donner un coup de pouce à vos voies de détoxification naturelles par de bonnes habitudes de vie visant à supporter les voies de sorties naturelles (urines, scelles, sueur) et avec une supplémentation. Les ingrédients suivants ont tous été démontrés à maintes reprises comme bénéfiques pour le support des phases I et II du foie (ces phases assurent la biotransformation des molécules néfastes en molécules moins nocives) :

-Vitamines B (2, 3, 5, 6, 12) et folates (B9)

-Glucosinolates et sulforaphanes (Crucifères)

-Silymarine (Chadon-Marie)

-Acide Alpha-Lipoïque

-Calcium D-glucarate

-Acide ellagique (baies et noix)

-Catéchines

-Extrait d’artichaut

-Acide Alpha-Lipoïque

-Méthylsulfonylméthane

-N-acetyl-L-cystéine

 

Dans notre prochain article nous parlerons du complexe cellulaire des protéines Nrf2. Il s’agit d’un complexe d’importance majeur pour augmenter nos propres capacités de détoxification. Il vous apportera perspectives et conseils pour faire suite aux enjeux présentés aujourd’hui.

 

En attendant, voici deux produits très intéressants comprenant des doses thérapeutiques pour supporter la gestion des polluants environnementaux :

 

Le premier,MedCaps DPO™ de Xymogen a été formulé dans l’optique d’optimiser les voies de detox du foie en le supportant avec des nutriments en doses reconnues par des études. Le produit contient aussi des antioxydants pour réduire les effets néfastes des radicaux libres générés naturellement entre les deux phases par le foie.

 

Le second,formule Estrogen-BalanceTM  de Gamma Force vous offre un produit unique constitué d’ingrédients à action synergique pour aider à maintenir et à promouvoir un métabolisme sain du taux d’oestrogènes autant chez l’homme que chez la femme. On prendra davantage ce produit si l’on veut optimiser la gestion des œstrogènes naturels et de nature toxique (xénoestrogènes de l’environnement) avec idéalement des bilans sanguins permettant de faire un suivi des fluctuations hormonales.

 

Validez si ces formules sont pour vous en boutique. 

 

SOURCES

1 http://www.nytimes.com/2013/04/14/sunday-review/think-those-chemicals-have-been-tested.html
2 Hites, R. A. (2004). Polybrominated diphenyl ethers in the environment and in people: a meta-analysis of concentrations. Environmental science & technology, 38(4), 945-956.
3 Paraben esters: review of recent studies of endocrine toxicity, absorption, esterase and human exposure, and discussion of potential human health risks
4 Human Neurobehavioral Effects of Long-Term Exposure to Styrene: A Meta-Analysis
5http://www.who.int/ipcs/assessment/public_health/chemicals_phc/fr/
6Tang, Q. Q., Du, J., Ma, H. H., Jiang, S. J., & Zhou, X. J. (2008). Fluoride and children’s intelligence: a meta-analysis. Biological trace element research, 126(1-3), 115-120.
7http://fluoride.mercola.com/
8 http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201701/20/01-5061443-un-additif-frequent-le-dioxyde-de-titane-cree-des-lesions-precancereuses-chez-le-rat.php
9https://www.cdc.gov/exposurereport/.
10http://plus.lapresse.ca/screens/4a47-ee14-529baff8-a23e-0e21ac1c606d%7C_0.htmlAll
11The Hundred-Year Lie: How to Protect Yourself from the Chemicals That Are ... Par Randall Fitzgerald
12Pavelka, S. (2004). Metabolism of bromide and its interference with the metabolism of iodine. Physiological research, 53, S81-90.
13Allain, P., Berre, S., Krari, N., Laine, P., Barbot, N., Rohmer, V., & Bigorgne, J. C. (1993). Bromine and thyroid hormone activity. Journal of clinical pathology, 46(5), 456-458.
14 https://emergency.cdc.gov/agent/bromine/basics/facts.asp
15 http://www.iatp.org/documents/much-high-fructose-corn-syrup-contaminated-with-mercury-new-study-finds
16https://www.fda.gov/Food/FoodborneIllnessContaminants/Metals/ucm393070.htm